L'hallali pour City, Al-Hilal passe en quart !
Akanji et City ont été humiliés par Joao Cancelo et Al Hilal
Photo: KEYSTONE/EPA/MIGUEL RODRIGUEZEnorme sensation au Mondial des clubs! L'équipe saoudienne d'Al-Hilal, pleine de panache, a vaincu Manchester City au bout de la prolongation (4-3) pour rallier les quarts, lundi à Orlando.
C'est à la 112e minute que le Brésilien Marcos Leonardo a offert la victoire à son équipe, payée de tous ses efforts, de son état d'esprit, de son jeu fait de projections laser vers l'avant comme si sa en vie en dépendait. Des vertus qui portent déjà la marque de l'entraîneur Simone Inzaghi, arrivé il n'y a même pas un mois.
Quelle histoire pour l'Italien, parti de l'Inter Milan tête basse, après l'humiliation vécue en Ligue des champions face au PSG (5-0) et qui se refait une sacrée santé dans ce Mondial des clubs. De quoi contraster avec l'image terne au possible laissée par ses anciens joueurs, éliminés sans gloire par Fluminense (2-0) lundi.
Et alors que tout le monde voyait Manchester défier le club brésilien au prochain tour, c'est Al-Hilal qui aura cet honneur. L'humiliation doit être bien mal vécue par le propriétaire émirati de City de se faire éliminer par un club saoudien dont la colonie de joueurs étrangers n'a pas le lustre des cadors mancuniens.
Ces derniers pensaient d'autant mieux passer une soirée tranquille qu'ils ont ouvert le score assez vite par Bernardo Silva (10e). Mais deux erreurs défensives mancuniennes, commises avant l'entrée en jeu de Manuel Akanji à la 53e, ont permis à Al Hilal de se relancer en marquant aux 46e et 52e minutes.
Un scénario fou
Et voilà comment City venait de se faire retourner comme une crêpe. Certes pas pour très longtemps, car trois minutes plus tard Erling Haaland a puni l'attentisme de la défense saoudienne pour égaliser (55e). Devenu fou, le match est allé en prolongation, un formidable exploit déjà pour Al-Hilal se disait-on. On n'avait encore rien vu.
Kalidou Koulibaly a redonné l'avantage à Al Hilal de la tête sur un corner, avant que Phil Foden n'égalise encore pour les Cityzens (114e). Sur quoi Marcos Leonardo a encore profité de la fébrilité adverse pour sceller le score, hallucinant sur le tableau d'affichage.
On croyait pourtant qu'après sa démonstration de force contre la Juventus durant la phase de groupes (5-2), City avait retrouvé son jeu, après un premier semestre indigent qui a semblé marquer un déclin de l'ère Pep Guardiola. Une énorme remise en question s'impose désormais.
/ATS